Quand on vient tout juste d’avoir son permis et que les moyens financiers sont limités, il semble impossible de pouvoir financer l’achat d’un véhicule auprès d’une banque dans cette situation.
Mais contrairement aux idées reçues, les banques se montrent souvent très souples quand un jeune aux moyens limités cherche à contracter un crédit.
Un crédit auto pour un budget serré
Les jeunes entre 18 et 25 ans qui viennent d’obtenir le permis ont souvent des moyens très limités et ne pensent pas pouvoir contracter de crédit auto. Pourtant, les banques peuvent parfois se montrer très souples pour permettre à de futurs travailleurs d’obtenir assez d’argent pour financer leur première voiture.
En général, le montant du crédit ne sera pas très élevé, car une très large majorité de jeunes conducteurs se tourne vers des voitures d’occasion plutôt que du neuf. Un crédit auto dont le montant est abordable peut se rembourser en quelques mois à peine, ce qui rend le coût total du prêt beaucoup plus avantageux. Les étudiants et jeunes conducteurs consacrent en moyenne 1500 euros à l’achat d’un véhicule, 5000 euros au maximum.
Pour un premier achat de voiture, les banques qui souhaitent fidéliser les clients sont aussi très souples sur les frais annexes du prêt. Il n’est pas rare que les frais de dossier soient offerts ou encore que l’assurance emprunteur soit négociée à des tarifs préférentiels.
Le prêt des parents
Un étudiant ou jeune conducteur qui n’a aucun apport et très peu de moyens peut se tourner vers ses parents pour obtenir un crédit auto à des taux beaucoup plus avantageux.
En règle générale, les parents disposent de garanties financières beaucoup plus importantes et sont souvent en capacité d’apporter au moins 20% d’apport. Plus l’apport sera important, plus les taux d’intérêt proposés seront bas.
Attention, cette solution est à ne pas confondre avec la caution parentale pour un prêt personnel, où les parents s’engagent à rembourser dans le cas où leur enfant ne pourrait assurer le paiement des échéances. Il ne s’agit pas non plus d’un prêt familial, dont les sommes doivent être déclarées au fisc au-delà d’un certain montant.
Dans le cadre d’un prêt auto contracté par les parents, ils doivent payer les échéances l’établissement prêteur, et demander le remboursement à leur enfant, selon un système qu’ils auront mis en place.
Le prêt des parents permet simplement de bénéficier d’un taux d’intérêt plus avantageux pour le jeune conducteur qui n’aurait pas d’apport et pas de bien à mettre en garantie.
Un prêt étudiant en alternative
Si l’octroi d’un crédit auto semble impossible, il est toujours possible de contracter un prêt étudiant classique. Si les sommes sont peu élevées (entre 1000 et 2000 euros), certaines banques ou établissements financiers acceptent des prêts sans conditions ou à taux zéro, à condition que les parents se portent caution pour le jeune conducteur.
Les prêts étudiants ou prêts personnels ont un avantage : l’emprunteur n’est pas tenu de préciser à quel projet est destiné l’argent. Il faut juste apporter certaines garanties et si possible, un apport significatif.
Mais attention, s’ils accordent plus de souplesse, les prêts personnels ont aussi quelques inconvénients quand ils sont destinés à l’achat d’un véhicule. Les taux d’intérêt et la durée du remboursement peuvent ainsi varier d’un établissement à l’autre.
Et contrairement au crédit auto, un prêt personnel ne peut être annulé si l’achat du véhicule tombe à l’eau. Il est toujours possible de procéder à un remboursement anticipé, mais certains établissements facturent des frais.
Le coût de l’assurance auto
Même si le TEG proposé par la banque est particulièrement avantageux pour votre crédit auto, il y a une dépense que vous ne devez pas négliger dans le cadre des dépenses engagées pour votre véhicule : l’assurance automobile.
Lorsque vous venez d’avoir votre permis, les tarifs d’assurance auto sont très élevés, et représentent un pourcentage élevé de vos dépenses totales. Il faut généralement compter entre 400 et plus de 1000 euros par an d’assurance auto lors des premières années de votre permis.
Si vous n’avez pas provoqué ou eu d’accident pendant au bout de votre période de jeune conducteur, les tarifs seront alors un peu moins élevés. Mais il faut rajouter ces dépenses aux mensualités que vous devrez rembourser à la banque, et faire en sorte de ne pas dépasser un certain pourcentage d’endettement en fonction de vos moyens.
Attention, ne confondez pas l’assurance auto avec l’assurance emprunteur d’un crédit auto. Dans le premier cas, vous assurez votre véhicule et vous-même contre de possibles dommages. Dans le deuxième cas, il s’agit d’une assurance payée à la banque dans le cas où un événement de la vie vous empêcherait d’honorer le remboursement du capital restant dû de votre crédit auto.